résumé course minimes du 1er avril à Palaiseau-Saclay

salut, il faisait bien frais avec un bon vent de NW pour ces 64 coureurs. Le parcours, un carré de ZI luxueuse d'1,4km , était à parcourir 23 fois. Tous nos minimes étaient là : Florian, Louis et Thomas. C'est parti très vite, avec un excellent départ de Thomas suivi de Florian. Au 1er passage le peloton s'étirait sur 400m, avec Florian dans les 5, Thomas en recul, puis Louis plus loin. Des groupes se forment par l'arrière, Florian dans le 1er, Thomas qui recule, et Louis en poursuite derrière le peloton. Lorsque le peloton de tête vient à se calmer, je dis par geste à Florian que c'est maintenant qu'il faut y aller, lorsque tout le monde a besoin de souffler. Il part, les autres se regardent et seuls 2 hommes d'un même club arrivent à le raccrocher : la bonne est partie. Derrière, Thomas n'en finit pas de reculer, doublé par Louis qui figure dans le groupe des anciens cadors d'EDV. Le trio de Florian creuse gentiment mais ne prendra pas plus de 30 secondes. Thomas perd un tour, puis 2, puis... Louis prend 2 tours juste au moment de l'arrivée. Un des adversaires de Florian se sacrifie pour emmener dans le dernier tour, son équipier. Dans le dernière ligne droite, Florian ne parvient qu'à revenir au pédalier de ce dernier et termine donc 2ème. Louis ne sprinte pas contre ses adversaires et Thomas, après s'être fait sortir des différents groupes qui le récupéraient, finit seul.
Cette fois-ci, Florian a couru juste, s'échappant au moment crucial, lorsque tout le monde a besoin de récupérer. Il a créé la bonne et n'a pas emmené un seul coureur du Team 94, qui aujourd'hui ont couru à l'envers. Il pourrait ruser cependant un peu plus en laissant rouler devant ses adversaires lorsque le vent est de face et prendre la tête quand l'abri du parcours est favorable ou que le vent est dans le dos, quitte à faire parfois semblant dans le vent pour noyer le poisson.
Pour Louis, il n'est pas interdit de faire le sprint face à ses adversaires d'infortune pour que le jour venu, lors d'une arrivée cruciale, on sache comment manoeuvrer.
Pour Thomas, il faut venir s'entrainer.