A faire, une fois... Pour rentrer en communion avec des cols de légende du tour de France, des cols qui donnent le vertige quand on les admire, qui nous semblent familier depuis nos débuts dans le cyclisme, qui nous rappel de grands noms de coureurs cyclistes
Du Glandon (1 918 m), du Télégraphe (1 570 m), du Galibier (2 642 m) , du Lautaret (2 057 m), en finissant par l’Alpes-d’Huez (1 880 m) et voir a quel point le cyclisme est un sport noble et exigeant.
Pour faire les 174 kms et ses 5000 mètres de dénivelés, pour voir la majestuosité du paysage qui nous rend petit et humble face aux pourcentages et avoir la satisfaction de les montés, la récompense de les descendre, en se disant, "je veux voir plus, je veux voir la suite, c est magnifique".
Pour faire partie des 7000 privilégiés ou forçats du vélo, toute nationalités confondues, qui la gueule brulé par le sel de la transpiration, se motive jusqu’ au dernier kilomètres et termine un parcours magique, rempli d’émotion et qui pour certain représente une sorte de chemin de croix, ou un accomplissement personnel et sportif.
Avoir le plaisir de passer la ligne d’arrivée et se dire que je fais partie de tous ces héros, car chaque cycliste est un héros, du premier jusqu’au dernier.
Faire cette course, c est se remettre en cause, et changer sa représentation mentale que l on se fait des difficultés. On regrette très vite d avoir commencé, en cours de chemin, on fait le vide dans sa tête pour oublier ses souffrances physiques et mentales, à la fin, après 10 heures 18 de parcours, on se dit… Vivement l’année prochaine , mais je ne viendrai pas seul, car je veux partager ce bonheur avec les copains du club ;-)
Car c est grace à vous tous, que j ai pu surmonter un magnifique défi, une aventure humaine qui a priori ne m etait pas possible. Merci à tous. et un merci particulier pour tes entrainements Jean Michel, et à Francis ;-).
Mes prochaines épreuves, vérifiés si y a 3 cinglés au ventoux, et voir si 24 heures au Mans, ca fait bien 24!!!! :-)